Quand j’étais petit (à 16 ans) je ne savais pas quoi faire de ma vie, j’étais en terminale et il fallait bien que je me décide. L’échéance baccalauréante (ce mot n’existe pas et c’est bien dommage) approchant ma mère me fit passer des tests psychologiques pour avoir une idée, déjà, de la case de l’éducation nationale dans laquelle on pouvait me mettre (au chaud). Il en sortit que j’étais « un vrai scientifique » « à ne surtout pas mettre dans un bureau routinier », la première assertion me surprit du fait, qu’au contraire de mes relations socialement codifiées de classe, j’avais d’autres lectures que geekzine et warhammermag et d’autres intérêts que les derniers mises à jour de Windows Me. Mal en S, je ne pouvais pas aller en L à cause des nombreuses heures de français qui induisaient chez moi des migraines (nausée, photophobie, hemi-paralysie du visage…) et trouver un quelconque intérêt pour une série qui comportait le mot économique et où les mathématiques étaient déshabillés de toute leur poésie me paraissait une vaste farce.
Sur le plan du développement personnel, avoir l’esprit scientifique c’est avoir la maladie du pourquoi, qu’une question en appelle (de son sein) toujours une autre, que juché d’un pied sur la frêle échasse de sa connaissance l’on contemple l’immensité semblant s’étendre à l’infini de notre ignorance. A chaque trémulation de la ligne de base, guettant la chute, il se produit une danse d’ivresse et les bouches de l’esprit et de l’ignorance se rapprochent … jusqu’à l’effleurement, que l’air compris entre les quatre dents du bonheur serve tour à tour d’oxygène vital aux entités en présence. Les yeux sont contemplatifs, comme chez Gus Van Sant, parce que ce n’est pas parce que je ne vois rien qu’il n’y a rien à voir. Cet exercice d’abstraction de ses propres sensibilités auquel l’esprit doit s’exercer [me semble] est l’aboutissement ultime de l’évolution humaine. Quoi de plus farfelu et poussé que de chercher à raisonner dans un systèmeoù les interrogations sont des contestations à l'ordre fragile-établi et dont nous n’éprouvons pas la connaissance sensible au quotidien ?
Sur le plan relationnel, c’est une catastrophe.
… this must be underwater love.
Katerine - cervelle de singe
Mon père est un autobus impérial Ma mère est une bouteille d'eau minérale Mon frère est une pharmacie de nuit Ma soeur est une symphonie Moi je suis une rue à sens unique Aux maisons construites à l'identique Habitées par des femmes à moitié nues Qui ne veulent pas êtres vues
Mais toi Qui es-tu pour me décapiter Mais toi qui es-tu pour m'écarteler Avec les chevaux du ciel aux poignets ahahahahahahahahahaaaah ahahahahahahahahahaaaah ahahahahahaaah
On se retrouvera en enfer Mais c'est moi qui serai Lucifer Ton père est un intestin déroulé Ta mère est un cerveau carbonisé Ton frère est un ventricule en charpie Ta soeur est une maladie ahahahahahahahaahaaaaah ahahaahahahahahahaaaaah ahahaahaahaaaaah ahahahahahahahahaaaaaah ahahahahahahahahaaaaaah ahahahahaaaah
(on se croirait sur skybklog ici)
Mettre à disposition les paroles incite-t-il le bon peuple à écouter la bonne musique ?
6 commentaires:
Anonyme
a dit…
"Sur le plan du développement personnel, avoir l’esprit scientifique c’est avoir la maladie du pourquoi, qu’une question en appelle (de son sein) toujours une autre, que juché d’un pied sur la frêle échasse de sa connaissance l’on contemple l’immensité semblant s’étendre à l’infini de notre ignorance."
Je me permets une objection. Il me semble que cette maladie de l'éternelle remise en question ainsi que le doute quant à ses connaissances propres ne sont pas uniquement propre aux sciences, mais bien à tous les domaines de recherche de la pensée. Après, il est parfois vrai que le raisonnement scientifique (et mathématique en particulier) peut paraître plus rigoureux parce qu'il est le moins empiriste de tous les savoir. Mais les sciences humaines (domaine que je connais un peu mieux) sont toutes aussi rigoureuses (je crois), avec des méthodes différentes basées sur l'observation a posteriori.
Gostei muito desse post e seu blog é muito interessante, vou passar por aqui sempre =) Depois dá uma passada lá no meu site, que é sobre o CresceNet, espero que goste. O endereço dele é http://www.provedorcrescenet.com . Um abraço.
Parce que les spirales sont parfaites et que les mathématiques sont belles.
Parce que les chutes sont une réminiscence d'Icare donc émotionnellement intenses.
Et puisqu'on nous a infligé un schisme entre l'art et la science, supportons-le avec cynisme et amertume.
Les meilleures chansons du monde.
Enfin celles disponibles sur deezerpointcomme, sinon pour Elliott Smith, ce serait Sweet Adeline et il y aurait du Herman Düne, aussi.
6 commentaires:
"Sur le plan du développement personnel, avoir l’esprit scientifique c’est avoir la maladie du pourquoi, qu’une question en appelle (de son sein) toujours une autre, que juché d’un pied sur la frêle échasse de sa connaissance l’on contemple l’immensité semblant s’étendre à l’infini de notre ignorance."
Je me permets une objection. Il me semble que cette maladie de l'éternelle remise en question ainsi que le doute quant à ses connaissances propres ne sont pas uniquement propre aux sciences, mais bien à tous les domaines de recherche de la pensée. Après, il est parfois vrai que le raisonnement scientifique (et mathématique en particulier) peut paraître plus rigoureux parce qu'il est le moins empiriste de tous les savoir. Mais les sciences humaines (domaine que je connais un peu mieux) sont toutes aussi rigoureuses (je crois), avec des méthodes différentes basées sur l'observation a posteriori.
Bisou.
Par sciences, j'entendais au sens large, les humaines incluses.
Bisou, tu viendras à Buck 65 ?
Si mes fonds me le permettent et qu'un proche à la bonne idée de ne pas décéder, je l'espère, Martine, je l'espère.
Pense à te couvrir, il fait de plus en plus froid ici.
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Quel dommage, chère Crescenet, que je ne parle un traître mot de cette langue qu'est l'espagnol !
J'étais pourtant si enthousiaste à l'idée d'avoir un nouveau partenaire sexuel spécialisé dans le domaine soumission/urophilie.
Como estas ?
Crescenet n'est pas espagnol, mais portugais, peut-être même du Brésil...
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