13 mars 2007

Printemps, saison de.

J’ai passé ma semaine à nettoyer / ranger mon appartement, ceux qui me connaissent savent que ça ne peut vouloir dire que deux choses. Soit c’est le début des révisions soit je reçois une fille.

Et ouais, les révisions.
Haha.

« C’est un vrai week-end de printemps qui s’annonce» je l’ai entendu partout. C’est vrai, vendredi soir en sortant du sport, dans le tram qui glissait le long de l’Erdre, je me suis fait la même réflexion. Un peu plus tard, il faisait exceptionnellement bon alors sous le ciel bleu je me suis dirigé vers la gare, en comptant presque chaque pas et en me demandant si j’aurais pu faire ce trajet en pensant à autre chose. Mes yeux verts et moi sommes plantés au milieu du quai, à attendre le train. Je reste fixe au milieu d’un mouvement brownien de personnes, rien ne capte mon attention, ma vue s’est désensibilisée, j’attends. Le train, enfin, attendre que tous les gens descendent.
Pour y monter.

Samedi, je me l’étais promis, je me suis emmené voire la mer. Le ciel bleu, la température agréable, la mer, le sable, tout ça …

Dans la nuit j’ai découvert une situation nouvelle, j’étais plus bourré seul dans mon lit qu’en sortant de table. C’était pathétique.

Les jours se ressemblent, avec des larmes de président en plus, parfois. Et des gens qui se suicident sous le train entre la Mothe-Achard et La Roche sur Yon, du coup je suis arrivé en retard à cause d’un enculé qui osait trouver que la vie n’en valait sûrement pas la peine.

Finalement lundi matin je suis allé en anglais, peu importe le nombre de jours que dure un week-end. Les bonnes choses ont une fin, parfois même avant qu’elles n’aient eu un début.

L’ordre n’a pas duré et tout mon appartement est redevenu un vrai maelström. La mère de Jean-François Derec l’a dit « Si ce n’est pas rangé dans ta chambre c’est que ce n’est pas rangé dans ta tête » … ou l’inverse, j’ai oublié… en tous cas c’est sûrement vrai.

Mais depuis quelques jours j’ai un mal de tête persistant, un fond douloureux accompagnée d’une respiration diminuée et ralentie, de vertiges et d’un genou qui me donne l’impression qu’il va lâcher à n’importe quel moment. N’importe quel esprit perspicace conclura d’un syndrome psychogène. Je vis, la douleur me le rappelle à chaque instant. Chaque seconde de ma putain de vie je la sens. Chaque seconde, je sens comme cette existence est pénible, lente et douloureuse.

Les climatologues s’accordent à le dire.
La faute au réchauffement climatique, sans doute.
Il n’y a plus de saison.


3 commentaires:

Anonyme a dit…

"Syndrome psychogène", ça veut dire que t'es un jeune mal dans sa peau/tête/société comme les autres, non ?
T'inqiète, mec (tu permets que je t'appelle mec ?), y paraît que ça passe avec l'âge et le Prozac. A priori, quand tu auras (quand on aura ) atteint ce stade, t'aimeras les équivalents à venir de Delerm et Bénabar, et tu partiras en vacances au Croisic, pour laisser un monde encore plus pourri à ton éventuelle progéniture.
Donc c'est normal et ça fait chier (je crois).

Anonyme a dit…

Aussi, une chose. Tu n'as pas laissé d'adresse mail, d'où ce commentaire qui en fait n'en est pas un. Je suis allé sur ton ancien blog récemment, et y ai vu en lien le site de David Dominguez. On sait tous qu'il a supprimé ce site pour cause de calomnies et fouttage de gueule. Mais ce qu'on sait moins, c'est qu'il est toujours actif, sous un autre pseudonyme. La question est : connais-tu ce pseudonyme ? Si oui, est-ce qu'il a un site internet ? Si oui, est-ce qu'on peut le pourrir avec des messages ineptes et déplacés ?
Merci.

Spirale a dit…

HAHAHA, je serai toujours étonné de voir que David est connu outre-Mauges.

Ce n'est pas pour me vanter mais j'étais au collège avec lui, je lui ai parlé en vrai et j'ai obtenu un autographe de lui dans le bus [Choletbus, ligne 3, arret Verger].

On l'écoutait avec autant de plaisir du temps où il s'appelait encore Ludovic et aujourd'hui encore on se fait des soirées Dominguez où l'on regarde des vidéos du Téléthon de la séguinière où il a sortit le fabuleux "Merci aux enfants qui souffrent !".

As-tu lu ses romans ? ils sont encore mieux que ses chansons.

http://www.e-monsite.com/musicbrothers/news.html

Non, ne me remercie pas. Gloire à Lui. In Dominguez we trust.