17 janvier 2008

Chronique d'une mort annoncée


Rien ne va plus mes amis. Rien.

C'est arrivée de façon concomitante à l'extinction de Julien Gracq ; à croire que.
Il ne manquerait plus que François Morellet décède et, là, on touchera le fond. Ca ne sera rien d'autre que la mort du Maine et Loire. La mort. Pas mieux, pas pis.

La maison de Gracq nous est maintenant interdite, nous n'irons plus à Saint Florent nous réchauffer dans la maison grise d'où nous contemplions le mouvement ininterrompu de la Loire.

C'est la terre ; meuble, et vivante, le régal des vermines dont nous nous accommodons.
La nature à la géométrie imparfaite, comme une moquerie au monde civilisé qui essaye de l'apprivoiser.
Dire que l'air n'y est pour rien serait mentir et ici personne ne ment.
Le vert et le gris nous ont dicté nos codes : nous étions préparés... mais il est toujours dur de faire face à la réalité. De réaliser que la maison grise de l'homme discret nous restera, dorénavant, à jamais interdite produit le même effet que lorsque les bras d'une femme nous deviennent tout autant interdits.
La nostalgie du possible.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Complétement rien à voir avec le post, mais en psychiatrie, étudies-tu l'aspect biologique ou physiologique de la folie, si cela existe ? Je te demande cela car mes camarades de radio et moi comptons réaliser une émission avec pour thématique générale et vague "LA FOLIE". J'aurais aimé faire intervenir un "spécialiste" de la question, et tu sembles être la personne que je connais (vaguement) qui s'y prêterait le mieux. Sinon, pourrais-tu me communiquer les coorodonnées ou noms de personnes que tu penses plus aptes...

Merci.

Spirale a dit…

Oui, enfin tout dépend de ce que tu entends par "la folie". Il y a des pathologies mentales avec une expression somatique forte et un substrat neuribiologique, d'autres non.

Tu peux me contacter à delirium_tremenschezhotmailpointfr.